Une cuillérée pour les Générations , ouvre la bouche je te dis : APHORISMES 2 !


BANQUET DE LAGRASSE 2017-08-07
Aphorismes 2

Ce billet est en attente de «  finitions »  je le reprendrai dans la journée , mais je le mets quand même en ligne tablant sur votre confiance et comme une fidélité déjà… Pour l’heure je quitte la «  petite maison dans la prairie » pour aller retrouver « notre Françoise » et sa délicieuse petite bande . Elle m’à proposé de présenter un mythe ( ?) peut-être y ferais-je une humble allusion à notre petit commerce ? Après Jean-Claude Milner et retour à Corbiéres-demain … Pour l’heure direction Chinatown !

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ENVOI : Armand Gatti encore et ses « mots verticaux », enfin les mots de son père ceux qu’utilisait ce dernier pour remplacer les choses manquantes … Ainsi quand venait à manquer les provisions – souvent - il demandait à ceux de la famille de fermer les yeux pour leur raconter un repas, prenant grand soin de recommander à chacun de ne pas prendre une trop grosse pomme de terre …toujours se méfier des habitudes ! Mais je vais me garder de citer Péguy à ce moment même si je pense que Charles et Armand auraient pu avoir bien des choses à se dire  
Hier en prélude à la conférence de René Lévy, J2M dépourvu d’arguments et de substance pour enfin évoquer l’absence de Dominique Bondu  eut-il recours à sa manière a des mots verticaux, mais c’était là le sens qui manquait et les explications, et il aurait fallu se contenter que des os,  personne n’a fermé les yeux et beaucoup ont pensé que dans son histoire c’est la patate qui était un peu grosse !!!

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1/ La pression mise dans l’arêne par les conspirateurs (dixit C.Mat) et les remontrances au plus près
de certains  font redouter à « El Corbières » qu'il est proche de perdre l'engagement .
Alors qu’il sait qu’il va une nouvelle fois trahir ses proches – enfin si j’ose écrire – à qui il avait fait une promesse -pour jeudi et l'on est que mardi - dans la nuit précédente , il s’avance devant son castelet dérisoire et avec sa muleta mitée par tant de mauvais usages et trouée de mots sans géne, tel un Sancho surpris à la faute il semble vouloir comme s’humilier et balayer sur l’aire les fantômes de sa culpabilité……Alors  la muleta n’est plus  qu’un filet qui remonterait des vases du vieux port des rebuts de dialogues d’un texte de Pagnol .…ça donne en gros :
«  Putain, t’as vu le Patrick et le Mathieu sous la halle ça t’a une sacrée gueule – «  à la galerie j’farfouille  ah non ça c’est autre chose c’est chez Ferré ! – un qui pointe et l’autre qui tire, putain l’idée qu’elle est bonne ! »  
et encore :« Con et la Françoise – «  notre Françoise » ! qu’il prend pour une marchande de  
Poiscaille ! – fourguant des poissons de la veille dans la touffeur du réfectoire de l’ abbaye ! »
Putain qui pourra encore dire que c’était pas le pied ce nouveau projet , et tel un grand Sachem de conclure : putain con je te dis » !

On était à ce moment là doublement rassurés : primo tant que J2M vivra Raimu ne sera jamais vraiment mort et deuzio on était  rassuré aussi côté vulgarité : on était bien à la hauteur de notre temps et côté cerveau disponible on était en mode économie : il n’y aura bientôt plus à l’abbaye un seul espace de silence .
Côté arguments on l’était beaucoup moins -rassuré-  qui aurait pu croire en effet, oui qui aurait pu croire bondu de bondu que J2M, la fille d’ OC ou celle en MP aient pu se mettre la rate au court bouillon pour des histoires de «  places » comme avait dit BP le midi… mais ça c’était pour la suite au cours de laquelle on allait seront évoqués le meilleur ou le pire, difficile à dire exactement car dans le sillage confusionnel qu’ouvre notre horde sauvage on s’y perd , il y a beau temps que on a quitté le rivage des vertus pour tirer de mauvais bords en plein milieu du pot au noir ?  Ainsi, aimerait-on que ça tira dans tout les coins - autre manière de parler de navigation sur la mer houleuse des débats - mais là les flingues restent dans les étuis , y en a toutefois un que je connais qui a sorti sa montre a gousset pour faire entendre sa petite musique sur un blog et on devine qu’une fois encore, que le moment venu – à la fin de l’envoi je touche, non non ça c’est ailleurs ! - le monde devra s’ordonner une nouvelle fois en deux parties ( les fameuses « places » de part et d’autres du « sillon » évoqué par PBetRM et c’est ainsi que Ptolémée bande encore … )  d’un côté ceux qui ont une pelle et qui creusent  et de l’autre ceux qui ont un flingue …putain c’est pas facile Ennio de transcrire la musique !

" Le Bon, la Brute et le Truand " Sergio Leone
Bref en ce pays de vignoble,  je te prie Sergio de me lâcher la grappe pour après des corn-flakes imaginaires passer à la deuxième partie, au cours de laquelle J2M  tentera de nous mettre en scène – c’est pas ça son Job à J2M la mise en scéne ? - un training en public  en vue d’une interview pour «  valeurs actuelles » à la manière du crooner .
C’était assez country et John Wayne façon « la prisonnière du désert » était tout proche , ainsi convoqua-t-il « le retour aux origines » – forcément idéales mais là il la pas dit ! – pour un New-Age car l’histoire est faite de cycles et celle du banquet n’y échappe pas – c’est marrant pour ces mecs les cycles passent mais eux ils demeurent , y a pas un truc ?-  Mircea Eliade n’était pas loin, J2M aurait pu l’inviter mais nous le retrouverons peut-être dans un prochain Corbières matin au rayon des absents qui disent tout sauf pourquoi ils ne sont pas là , CM devrait être capable sous peu de faire parler les morts , l’exemple corse n’est pas loin on le devine à plein d’indices .
Donc, le dernier cycle de 5ans ( sic) dit J2M fut celui de Dominique Bondu – il oublie là de citer Gérard Bobillier cet autre père qui semblerait presque devenu embarrassant et que l’on a peut-être balancé avec Dominique Bondu menottés qu'ils étaient ensemble au cours des ultimes comparutions – "Ce dernier cycle fut formidable" – il le dit pas mais on le sent dans la voie de  Dean Martin
et puis le différent est apparu , profond , cruel, irréconciliable  - on ne saura pas sérieusement lequel ? – alors dans un autre régistre ça donnerait à penser à Jeanne - Jeanne je t’aime ! -  «  on s’est rencontré , on s’est séparé , on s’est perdu de vue … » mais la référence c’est là plutôt Johnny Guitar  les gun's n’ont pas encore aboyés , les femmes ne devraient pas tarder à apparaitre, vont-elle une nouvelle fois s'entretuer ? …

Baf, j’y reviendrai, mais Y a pas à dire Y fait rire le Jean-Mi Mi - petite pensée pour Yannick Jaulin et son Jacky, non non pas celui de Jackie et Michel – quoi que dans nos campagnes ? – mais le Jacky de Pougnes Herisson : Merci Yannick ! - et d’ailleurs y en a qui aime ça et pas seulement les filles, les chasseurs et autres aficionados  aussi !
Ce matin encore, sous la halle – les Lagrassiens étaient aux fenêtrès et des élections approchant va savoir ? -  son allusion - là je me moque l’allusion c’est pas le fort des bourrins - à «  l’indépendant et les sénatoriales » convenons que c’était à  mourir ! …Ah oui on a bien fait de retrouver la halle, ici le populisme y prend  bien mieux ses aises !

Ai-je parlé plus haut de deuil et de douleur pour toutes et tous enfin…allusion  de J2M bien sûr un peu people mais surtout vulgaire elle aussi  comme le temps qui nous presse  il  l’aura évoqué au passage un peu par dessus la jambe comme à la revue de la criée du livre – l’ai je bien descendu ? – la souffrance de tous et des uns et des autres , c’est sans doute pas tout à fait la même . Mais ne m’a-t-on pas rapporté hier soir encore combien la douleur de la fille d’ OC était grande , ancienne et profonde . Comme elle la cache bien ! Au point que ce que je lis sur ses traits ne ressemble pas à ça mais à la figure de la vengeance , contre qui ? Contre la vie elle même vraisemblablement celle qui qui vous prend au cœur du désarroi qui vient  avec  la naissance, le désarroi du corps jeté à la vie l'Hilflosigkeit comme disait Sigmund et puis après «  ce besoin de consolation impossible à rassasier » comme écrivait Stig Dagerman …Bien sûr il n'y a pas tout de suite, en ce lieu la moindre place pour une tendresse, sinon je lui aurait proposé à la fille d' OC, mon divan ou au choix mon épaule pour laisser sa chance à une fraternité de se redire du fond des bosses …

Encore côté douleur et deuil, Mathieu dans le rôle du pompier de service est venu faire le job pour tenter de sauver les girls et les boys de la gouvernance . Pour ça il a sorti la longue échelle  mais décidément Le corbières le matin ça ne lui réussit pas vraiment à RM, car en en faisant un usage excessif on peut certes écrire sans fautes mais pas sans tâche – un paragraphe ça va mais deux bonjour les dégâts , n’est pas Blondin qui veut, même si les Corbières ont plus d’un tour dans leurs virages qui serpentent à travers vignobles et petites combes !

Gergovie : Femmes gauloises
Fanfaron perd pied il le sent bien ,  et d’ailleurs comme à Gergovie dans la Guerre des Gaules ce sont les femmes qui commencent à monter aux remparts , auront-elles assez de casseroles pour abuser la partie adverse ? Les femmes ?  Mais ne sont ce pas elle qui depuis bien longtemps ont maintenu à l’existence ce benêt tellement utile ? Pour ce faire, n’ont elle pas fait entrer dans la prestigieuse collection Verdier son «  chef-d’œuvre » que venaient tout juste de refuser les éditions Harlequins ?

" La Méduse " Le Caravagio
La fatalité ici  depuis longtemps à un double visage de femme, l’un emprunte au Caravage alors que l’autre pourrait sortir d’un atelier de Chatou .
 Sous la pression elles aussi, elles désignent désormais aux uns et aux autres, ceux qu’elle n’auraient pas imaginé pouvoir être touchés par le doute – mais imaginaient-elles qu’ils  furent intelligents ? – ceux à qui il convient de parler et ceux avec lesquels ce commerce là est totalement interdit … leur parlent elle du diable ? de l’enfer ? au cours de ce banquet placé sous la bannière du jardin des délices … mais où sont-ils allés chercher l'idée d'une représentation pareillement ringarde quand elle est si mal employée?

" Femme à l'ombrelle " Claude Monet
A les regarder- les femmes - on ne pourra que constater que la   pas entendu une seule fois le son de leur voix … Là j’exagére un peu puisque si, une fois à Paris pour la cérémonie d’ hommage à Benny Lévy à moins que ce ne soit aux études Lavinassienne, MP - ne pas confondre avec Military Police même si dans ce cas la chose est équivoque  ?- s’est comme étonné que je sois là, rajoutant  , « décidemment vous vous intéressez à ce que nous faisons ! » Avais-je outrepassé ma place ? Etais-je dévoilé? Peut-être ai-je alors répondu « oui » ?
peinture n’est décidément pas l’Art le mieux placée pour restituer la souffrance interne des êtres et leurs affres de tourments , d’autant que là on les devine abyssaux !  Bien sûr ce n’est pas le lieu et encore moins le moments, de dire une tendresse d’autant plus que depuis que je viens là en 2011 je n’ai pu que les imaginer sourire ailleurs sans doute avec ceux du clan, ceux qui leur sont nécessaires,
La nuit tombant , dans la « compagnie de Benny »,  je suis parti, quitté le lieu d’un crime que j’avais peut-être commis par mégarde , sans me retourner je me suis éloigné  guettant sans doute par instant le bruit des bottes derrière moi … c'est ainsi que les peurs nous reviennent quelques fois …

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